Une nécropole est un vaste cimetière comprenant des monuments funéraires, elle peut dater de la préhistoire ou encore de l’Antiquité. La nécropole de Gizeh, dans Le Caire, capitale égyptienne, abrite la Pyramide de Khéops, de Khéphren et de Mykérinos sur son plateau. Ces trois pyramides, réels emblèmes de l’Egypte antique, attirent chaque année plus de 14 millions de visiteurs de par leur splendeur, histoire et richesse culturelle. Elles sont inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979. Zoom sur l’histoire et l’architecture de ces majestueuses constructions qui existent depuis toujours !  

© World History Encyclopedia

Les Pyramides vieilles de 40 siècles

Ces vestiges de l’Ancien Empire égyptien ont commencé à être construits il y a 4500 ans. La plus ancienne est celle du pharaon Khéops, elle a vu le jour vers 2550 av J.C. Son fils, le pharaon Khéphren, a construit la sienne en 2520 av J.C. Cette dernière va de pair avec le Sphinx : un monument en calcaire avec un corps de lion et une tête de pharaon. Plus petite que les deux autres, la pyramide du pharaon Mykérinos, est la dernière à avoir été érigée, en 2490 av J.C exactement.  

L’Egypte a été le premier pays à construire des pyramides. Pour savoir pourquoi les tombeaux égyptiens avaient cette forme pyramidale, il faut comprendre l’évolution naturelle d’un tombeau traditionnel. Ce dernier appelé « mastaba » n’était autre qu’une construction rectangulaire faite de pierre. Les mastabas des pharaons étaient construits différemment des autres : un peu plus grand au fur et à mesure du temps, et de forme pyramidale. Les Pyramides de Gizeh font partie de la quatrième génération de tombeaux royaux, elles sont à faces lisses.  

Un mystère architectural 

Encore aujourd’hui, le mode de construction des Pyramides de Gizeh reste un mystère pour les scientifiques.  

Cependant, selon un article du Figaro parut en 2018, une équipe d’égyptologues (archéologues spécialisés dans les antiquités égyptiennes) franco-anglaise, semble avoir décelé une technique de construction des Pyramides. Les Égyptiens utilisaient une technologie qui jusque-là était restée inconnue : les blocs de calcaire étaient transportés sur une pente très raide, à 20 % d’inclinaison. Ces découvertes ont pris place dans le cadre de la mission d’Hatnoub (organisée par l’Institut français d’archéologie orientale et Université de Liverpool), dirigé par Yannis Gourdon et Roland Enmarch. 

Le graffiti, cet art de rue longtemps associé aux actes de vandalisme, a connu une grande évolution, aux fils des décennies. En effet, de nos jours, il est très courant de voir ces dessins et inscriptions fait à main levée sur toutes sortes de murs, bâtiments et même monuments. Intéressons-nous à l’évolution du graffiti, qui s’inscrit plus largement dans le mouvement du Street Art. 

© Pexels

L’histoire du graffiti

Étymologiquement, le mot « graffiti » est un mot italien, qui lui-même dérive du nom latin « graphim » signifiant « éraflure ». 

Bien que cette forme d’expression existe depuis très longtemps, c’est Philadelphie, une ville du nord-est des Etats-Unis, qui est connue pour être le berceau du graffiti moderne.  

Pour comprendre ses origines, il faut remonter aux années 60et se pencher sur l’histoire d’amour de Cornbread. Considéré comme « Le parrain du Graffiti », cet artiste aurait peint son tag un peu partout dans la ville de Philadelphia, dans le but de témoigner son amour et d’attirer l’attention de sa bien-aimée. À l’époque, cet épisode a été grandement médiatisé en raison des lieux insolites qu’il choisissait : il avait même réussi à inscrire son nom sur une des ailes du Jet privé des Jackson 5 ! 

Au début des années 70, cet art débarque à New York avec le développement des transports ferroviaires. Les wagons de métro deviennent très vite les lieux les plus prisés par les amateurs de graffiti. Assez rapidement, cette pratique se repend dans la ville où les constructions en béton se faisaient de plus en plus nombreuses. Quelques artistes New-Yorkais se sont fait connaitre par ce mouvement artistique : Keith Haring, Steven Ogburn ou encore Blade One.  

Le début de la commercialisation des bombes de peinture a aussi joué dans la popularisation du graffiti à travers le pays. De plus, certains styles musicaux comme le jazz, le swing et bien évidemment le rap, ont eu une grande influence sur la pratique de ce Street Art. Et cette activité à l’origine américaine, va rapidement se répandre dans le reste du monde.  

Le graffiti et le Street Art en France 

En France, les premiers graffiti arrivent durant les années 80. Il s’agit d’un moyen, pour les jeunes défavorisés d’exprimer leur désarroi lié aux difficultés sociales qu’ils traversent. Blek le rat et Jérôme Mesnager sont connus pour être les pionniers du Street Art en France. 

La capitale française devient rapidement l’une des villes les plus célèbres en termes de Street Art. Les quartiers de Belleville et de Ménilmontant, dans le 20ème arrondissement, sont bien connus pour leurs rues ornées par des peintures en tous genres.  

Dans le 11èmearrondissement, rue Oberkampf, se trouve un mur dédié au Street Art. Celui-ci appartient à l’association Le M.U.R, qui invite tous les quinze jours un nouvel artiste à venir peindre sur le mur. Il s’agit là d’une initiative donnant sa chance à un maximum d’artistes et apportant de la diversité dans les œuvres affichées. L’EFET STUDIO CRÉA a notamment organisé un workshop en partenariat avec l’association. Les étudiants devaient donner vie à des œuvres de Street Art notamment au travers de procédés de réalité augmentée. 

L’EFET STUDIO CRÉA, grande école basée sur Paris, propose un cursus de Bac à Bac+5, sur le design graphique et numérique. Afin de faire découvrir l’art du graffiti, mais aussi sa pédagogie, l’établissement organise une journée d’immersion ouverte à tous. Elle aura lieu le 3 novembre prochain, n’hésitez pas à vous inscrire dès maintenant !  

Le temple Angkor Wat, situé au Cambodge, est le plus vaste temple et monument religieux du monde. D’une superficie de 163 hectares, ce temple est l’un des sites archéologiques les plus spectaculaires et fascinants qu’il puisse exister. Il a été construit au XIIe siècle sous les ordres du roi khmer Suryavarman II à Yasodharapura (Angkor actuel). Angkor est une ville qui comprend de nombreux temples, structures hydrauliques et routes de communication. Découvrons ce temple imprégné du style classique de l’architecture khmère.  

© Wikimedia Commons

Un passé fascinant  

En plus d’être vaste et impressionnant, Angkor Wat est un temple qui n’a cessé d’être utilisé depuis sa construction au XIIe siècle. À ce jour, les bâtisseurs de ce site légendaires restent méconnus. Nous savons cependant qu’il a été construit par le roi Suryavarman II, lui-même conseillé par son mentor spirituel Divakarapandita. La construction aurait débuté en 1113, dès lors que le roi est monté sur le trône. Les prises de positions royales n’étaient pas des plus calmes au sein de l’empire Khmer : c’est en tuant son grand-oncle que Suryavarman II aurait imposé son règne. 

Lorsque l’on évoque un nouveau règne dans la culture cambodgienne, chacun d’eux marque un commencement : chaque nouveau roi était amené à construire de nouveaux temples, élargissant toujours un peu plus les frontières de la ville. Il s’agissait, bien évidemment, d’un moyen d’affirmer leur puissance royale, mais aussi d’anticiper l’emplacement de leur dépouille, une fois décédé.  

Initialement, le temple était dédié au dieu hindou Vishnou mais au fur et à mesure, il s’est vu être dédié aux pratiques bouddhistes. Contrairement à de nombreux autres temples d’Angkor, Angkor Wat est dirigé vers l’ouest. Certains spécialistes estiment qu’il s’agissait en fait d’un moyen de rendre hommage à Vishnou. 

Les temples khmers, sont une représentation du Mont Méru, la demeure des dieux hindouistes. Les 5 temples principaux, Bayon, Ta Prohm, Ta Keo, Banteay Srei et Angkor Wat, symbolisent les cinq pics du Mont Meru. La chaîne de montagnes qui encercle ce mont est représenté par les enceintes autour du temple. Les douves entourant les temples seraient, quant à eux, comparables à l’océan cosmique séparant le monde des dieux de celui des hommes. 

Angkor Wat: un joyau de l’architecture khmer 

Angkor Wat ainsi que les autres temples de la ville, reflètent le style d’architecture khmer, originaire du Cambodge. Ce genre architectural s’inspire des temples hindous en Inde. Les matériaux utilisés étaient, dans un premier temps, des briques, puis à partir du Xe siècle, étaient utilisés principalement des grès de différentes couleurs ainsi que de la latérite (pierre faite à partir d’argile).La construction a nécessité une patience et des efforts titanesques : les pierres de grès étaient acheminées depuis une carrière située à une vingtaine de kilomètres, puis il fallait les ériger afin de concevoir ces temples à l’architecture très travaillée. Les pierres du temple sont au nombre de6 à 10 millions, chacune pesant en moyenne 1,5 tonne. Angkor Wat et ses douves recouvrent une superficie de 1,3 x 1,5 km. 

Le temple est une fusion entre les deux caractéristiques principales de l’architecture khmer : le temple-montagne et le temple à la galerie. À cela, s’ajoute une structure clé : le « Jagati », une plateforme surélevée, servant de base de construction sur laquelle les temples hindous et bouddhistes sont construits.  

La ville d’Angkor compte plus de pierre que toutes les pyramides égyptiennes réunies.  Elle est même plus vaste que le Paris moderne. On estime, que ce sont sûrement de grands architectes d’Asie du Sud-Est qui ont dû construire et gérer ces temples. 

Le temple d’Angkor Wat est l’un des nombreux joyaux architecturaux du monde. Ces monuments incroyables nous permettent d’en apprendre plus sur les styles architecturaux des plus anciens aux plus récents en passant par les plus extravagants. Se former en architecture est également un moyen d’acquérir une expertise certaine dans ce domaine.  

L’EFET STUDIO CRÉA forme des étudiants de Bac à Bac+5 sur le design graphique et numérique, mais aussi sur l’architecture d’intérieur. Les formations que propose l'école s’ancre dans l’ère du temps tout en passant par l’étude des grands noms du design et de l’architecture, afin de proposer aux étudiants une maîtrise et une compréhension parfaite de leur futur métier. 

Le Temple du Lotus est un monument qui se situe à Bahapur, dans le sud de Delhi, en Inde. Sa construction avait débuté en 1980 et n’a été finalisée qu’en 1986, année de son inauguration. Cet étonnant édifice en forme de lotus est une maison d’adoration baha’ie, le bahaïsme étant une religion monothéiste qui prône l’unité spirituelle de l’humanité.  

  © Flickr

Une construction époustouflante  

Le Temple du Lotus a été pensé par l’architecte irano-canadien Fariborz Shaba. Ce dernier s’était aventuré en Inde en quête d’inspiration et d’orientation spirituelle. Il a très vite réalisé que le lotus, aussi considéré comme la fleur nationale, avait un rôle vital dans la spiritualité du pays. Ainsi, il décide de construire un temple de la forme de cette fleur représentant la paix, la pureté, l’amour, l’immortalité ainsi que la foi religieuse en Inde.  

Le monument se divise en 3 étages, chacun constitué de 9 pétales de marbre blanc, donc 27 au total. Les deux premières rangées pointent vers le haut et la troisième se dirige vers l’extérieur. Les pétales servent d’auvents. Pour couronner le tout, la structure est entourée de 9 étangs, eux aussi, en forme de lotus, pour imiter le milieu dans lequel se trouve normalement la fleur. Quelques jardins l’entourent également. 

Il s’agit d’une construction assez imposante qui mesure 70 mètres de diamètre et 34 mètres de hauteur. Au total, la fleur de lotus géante s’étend sur une surface se rapprochant de 10 hectares. 

Bâtir ce temple représentait un réel défi : jusqu’à 800 personnes ont travaillé sur sa création. Une plaque décorative dorée se trouve dans le cœur de la fleur de lotus avec une plaque au nom du fondateur de la foi, Baha’u’llah. La lumière qui se déverse sur le blanc du marbre et sur la plaque d’or offre, à certains moments précis, un spectacle de toute beauté. Tous ces détails font de ce temple, une des structures architecturales les plus complexes au monde. 

Quelques généralités 

L’extravagance de l’extérieur de l’édifice crée un réel contraste avec la simplicité de l’intérieur. L’espace ne possède ni peintures, ni statues, ni bancs, ni autels. Le hall de 40 mètres de haut est aménagé avec quelques chaises afin que chacun puisse venir s’y recueillir et méditer, quelle que soit sa religion.  

Ce site est très apprécié, environ 4 millions de personnes le visite chaque année. En plus de cela, depuis son ouverture, le monument à reçu un très grand nombre prix et a été décrit dans de très nombreux articles.  

Le Temple du Lotus, constitue la richesse culturelle et spirituelle du pays comme bien d’autres œuvres. Ce magnifique espace épuré et plein de sérénité se révèle être un des sites les plus apprécié en Inde. L’architecte Fariborz Shaba a su mettre son savoir-faire au service de la culture indienne. 

Étudier à l’EFET STUDIO CRÉA permet de découvrir des splendeurs architecturales à travers le monde. C’est également la garantie d’acquérir toutes les compétences nécessaires aux professionnels du design et de l’architecture d’intérieur. Si toutes ces thématiques vous passionnent, restez informé et n’hésitez pas à candidater !  

Vous désirez embrasser une carrière artistique où votre créativité pourra s'épanouir pleinement ? Les métiers du design graphique et numérique sont faits pour vous ! Que vous ayez envie de rejoindre une agence de communication, de vous lancer en freelance ou de travailler dans l’univers du jeu vidéo, découvrez la liste des principaux métiers existants. 

© Pexels

Le design et le numérique, des secteurs en croissance

Les experts en graphisme et en numérique ont l'opportunité de travailler dans une grande variété de domaines. Il est possible d’exercer dans la communication, mais également dans les secteurs des jeux vidéo, de l'audiovisuel, de la bande dessinée et du digital. Malgré les spécificités uniques à chaque domaine du graphisme, de nombreuses similitudes unissent ces professions, notamment l’utilisation de nouvelles technologies et d’outils digitaux. Dans tous les cas, une combinaison de créativité et de compétence technique est indispensable ! 

12 métiers du design graphique et numérique 

1. Graphiste

Le graphiste crée l'identité visuelle de divers produits et supports (logos, emballages, affiches, flyers et plaquettes commerciales). Il utilise des logiciels de DAO/PAO, sélectionne avec précision les éléments de la charte graphique comme les couleurs, les polices et le style. Son but ? Refléter parfaitement l'image de la marque auprès du public ! Le graphiste doit souvent communiquer avec ses clients pour aligner leurs attentes et effectuer des modifications. 

2. Infographiste  

Dans les autres métiers du design graphique et numérique, on retrouve celui de l'infographiste. Souvent confondu avec le graphiste, ce professionnel utilise systématiquement l'informatique pour réaliser ses projets. Historiquement, il mettait en forme le travail du graphiste pour l'impression. Les avancées technologiques ont brouillé cette distinction, mais il reste que l'infographiste a tendance à se concentrer davantage sur la production technique du résultat final. 

3. Webdesigner  

Le webdesigner est responsable de la conception visuelle d'un site Internet. Expert en tendances web et UX (User Experience), il crée des maquettes en équilibrant esthétisme et fonctionnalité. Il doit connaître les langages web comme HTML et CSS et peut collaborer avec d'autres professionnels comme les développeurs ou les graphistes. 

4. Designer produit 

Autres métiers du design graphique et numérique indispensables : ceux des designers produits ou designers industriels. Ce designer conçoit des objets quotidiens, en combinant esthétique et fonctionnalité. Il utilise des logiciels 3D/2D et doit être au courant des dernières tendances et technologies pour ne pas être dépassé sur le marché. 

5. Illustrateur

L'illustrateur transforme des idées ou des messages en images. Il peut travailler dans divers domaines comme la presse, l'édition, le web et la publicité, souvent en freelance. Il utilise des outils traditionnels comme numériques tout en suivant un cahier des charges et une cohérence en termes d’identité visuelle. 

6. Maquettiste 

Le maquettiste fait aussi partie des métiers du design graphique et numérique incontournables. Spécialiste de la mise en page, il crée des présentations attractives et cohérentes sur divers supports. Il collabore avec des illustrateurs, des graphistes et des rédacteurs et utilise des logiciels de PAO. 

7. Directeur artistique 

Le directeur artistique définit l'identité visuelle dans divers domaines (l'édition, la publicité, la musique et le cinéma). Il doit posséder une sensibilité artistique, des compétences relationnelles et savoir déléguer. C’est lui qui est garant de la cohérence et de la pertinence de toute création par rapport à l’image de marque et aux valeurs de l’entreprise. 

8. Motion Designer 

Le motion designer crée des œuvres animées avec des compétences en graphisme, d’animation 3D, d’effets spéciaux et de montage. Il doit maîtriser divers logiciels et avoir un sens artistique aigu, ainsi qu'un goût pour le travail en équipe. Il fait partie des métiers du design graphique et numérique clé. 

9. Game master 

Les développeurs de jeux vidéo, ou game masters, élaborent le cahier des charges du jeu avec les éléments fondamentaux (notamment le concept, les règles, la mécanique de jeu et la façon dont il sera joué). Ils sont en charge de créer un environnement de jeu cohérent, divertissant et interactif. Il faut concevoir l’univers, l'histoire, les personnages et les décors, mais aussi superviser et coordonner l'ensemble du projet. 

10. UI Designer 

Le UI Designer, ou Designer d'interface utilisateur, a pour mission de concevoir l'aspect visuel des produits ou services, qu'ils soient numériques ou non. Cette interface est le point de contact par lequel l'utilisateur interagit avec le produit ou le service. Il faut donc créer une interface séduisante, fonctionnelle et intuitive pour offrir une expérience à la fois agréable et pratique. 

11. UX Designer 

Un UX Designer, ou Designer d'expérience utilisateur, se consacre à l’optimisation de cette expérience en se focalisant sur la facilité d'utilisation et les réactions émotionnelles internautes. L’idée, c’est d'établir le trajet idéal pour l'utilisateur pour rendre le produit facilement compréhensible et maniable en veillant à l'ergonomie. L’objectif est ainsi d’éliminer tout ce qui pourrait entraver, frustrer ou repousser les utilisateurs.  

12. Fablab manager 

Enfin, le dernier de nos métiers du design graphique et numérique est celui d’imprimeur 3D. Le fablab manager, aussi appelé forgeur numérique, s'occupe de la gestion d'un laboratoire de fabrication numérique (tiers lieu, unité 3D). Un spécialiste en impression 3D s’occupe de la création de prototypes en utilisant la modélisation 3D, la manipulation des équipements (imprimantes 3D, découpeuses laser et fraiseuses), la gestion et l'animation d'espaces et la fourniture d'une assistance technique aux utilisateurs des machines du fablab. 

Comment se former au design graphique et numérique ?

EFET Studio Créa est l’école des designers : si vous désirez vous former aux métiers du design graphique et numérique, nous avons un programme dédié ! Notre filière vous permet d’acquérir toutes les compétences et connaissances nécessaires pour créer une image qui captera l’attention et séduira le public.  

En tant que designer graphique et numérique, vous saurez adapter votre création aux contraintes de vos clients ou de votre entreprise. Cycle Bachelor ou Mastère : vous avez le choix en fonction de votre parcours et vos préférences. Vous pouvez même suivre la formation en alternance pour combiner savoir théorique et expérience de terrain. 

Né en août 1943 et décédé en septembre 2020 à Paris, Christian Liaigre est un créateur et décorateur d’intérieur français de renommée internationale. Plus connu à l’étranger qu’en France, l’architecte est à l’origine d’un concept qui lui est propre : le « style Liaigre ». Portrait d’un architecte d’intérieur brillant.  

© Pixabay

Parcours et récompenses  

À l’âge de 17 ans, Christian Liaigre rejoint les Beaux-Arts, puis l’école National Supérieure des Arts décoratifs à Paris. Cependant, sa première expérience professionnelle consiste à élever les chevaux de concours de son grand-père. C’est plus tard, dans les années 80, 40 ans passés, qu’il laisse parler son côté créatif en commençant par dessiner pour une collection de meubles pour Nobilis. En 1984, il crée sa propre marque et ouvre une agence à Paris, rue de Grenelle. Dans les années 90, ses travaux dans l’hôtel Montalembert à Paris ainsi qu’à l’hôtel Mercer de Soho à New York, lui ont valu une popularité à travers le monde.  

À Los Angeles, Bangkok, Singapour et New York, le créateurtravaille sur la conception de?l’architecture d’intérieur et de mobiliers pour des résidences privées et pour des banques.  

Christian Liaigre était un expert en architecture d’intérieur hautement récompensé, avec de nombreuses distinctions très diverses : en 2001, le New York Interior Design Magazine lui décerne le design Hall of Fame tout comme Tavel & Leisure en 2005. En 2002, il reçoit l’Award de l’Art Director of Europe de l’ADCE. Il est récompensé par le prix du design duMonaco Yacht Show en 2012. En 2013, il est primé par l’International Super Yacht Awards et Showboats Design Awards. Et pour finir, en 2014, il remporte le Super Yacht Awards.  

Des créations dans le monde entier  

La Piano House, située dans la ville d’Huainan en Chine, est une construction qui répond très certainement à la folie des grandeurs ! Il ne s’agit pas d’un simple bâtiment comme un autre : il a la forme d’une guitare et d’un piano géants !  

© Wikimédia Commons

Détails sur la construction

Le design de cette maison a été pensé par des étudiants de la faculté d’architecture de l’Université de technologie d’Hefei, en collaboration avec les concepteurs d’une agence d’ingénierie de la même ville. Sa construction a eu lieu en 2007.  

Cette structure est le point de rencontre entre le design et la musique. S’élèvent deux instruments de musique gigantesque. La guitare, elle, est transparente et cache des escalators qui mènent à l’entrée principale du grand piano noir. 

Le piano a été construit avec du verre noir opaque et le violon avec du verre transparent. Trois pieds en béton soutiennent le piano. La terrasse présente sur le toit est abritée par en auvent qui a la forme d’un couvercle de piano. Les deux instruments musicaux ont été bâtis à une échelle « 50 :1 », c’est-à-dire que la construction est 50 fois plus grande que les instruments habituels. 

De manière plus générale 

Il faut savoir que la construction de cette Piano house a été très onéreuse. En effet, 35 millions de dollars ont été nécessaires pour la concevoir. Il faut tout de même noter que cet investissement a porté ses fruits, le bâtiment est devenu un site touristique majeur, qui attire de nombreux visiteurs du le monde entier.   

Qu’en est-il de l’utilité de la construction ? La maison sert de salle d’exposition pour exposer des maquettes sous forme de perspective ou plans de développement urbain, dans le but de promouvoir l’intérêt touristique de sa région. Elle est aussi utilisée par les étudiants en musique du collège de la ville afin de s’exercer. Elle peut également accueillir le grand public lors de concerts.  

Ce chef d’œuvre insolite est considéré comme étant « le bâtiment le plus romantique de Chine ». La nuit tombée, il est possible d’admirer les lumières fluorescentes qui ornent les structures de l’édifice. Il s’agit d’un endroit idéal pour les jeunes mariés qui sont à la recherche d’un lieu pour leurs photos de mariage. 

Cette création est un incontournable pour les personnes qui s’intéressent au design et à l’architecture. De plus, les amateurs de photographie ne trouveront pas meilleur spot pour réaliser leurs clichés. 

Se former à l’EFET STUDIO CRÉA, c’est en apprendre davantage sur le design et l’architecture de grandes constructions et également sur les personnes derrière celles-ci. Les cours magistraux encadrés par des professionnels permettent d’acquérir les fondamentaux relatifs au secteur du design. Le mode d’apprentissage en alternance, est l’occasion de comprendre comment fonctionnent les entreprises avant même de finir ses études. L’école a pour objectif de prodiguer la meilleure pédagogie possible afin de former les experts de demain. Si tout ceci attise votre curiosité, n’hésitez pas à nous rejoindre ! 

Comment ne pas penser à la fameuse pyramide de verre lorsqu’on évoque le musée du Louvre?? Depuis plus de trois décennies, cette dernière s’établit comme l’emblème de l’un des sites les plus visités de France. Zoom sur ce chef d’œuvre de l’architecture 

© Wikimedia Commons

«?Le diamant du Louvre?»  

Le cerveau derrière cette construction, c’est celui de Ieoh Ming Pei, architecte américain d’origine chinoise. Déjà connu pour ses travaux avec le Fine Arts Museum de Boston et la National Gallery of Art à Washington, il est désigné par François Mitterrand en 1983 pour bâtir la Pyramide. Ceci se déroule dans le cadre du projet du «?Grand Louvre?», qui avait pour objectif de moderniser et agrandir les lieux.  

La Pyramide est inaugurée en mars 1989, 200 ans après la Révolution française. Au centre de la cour Napoléon, s’élève cette structure qui sert d’entrée principale, une œuvre d’art donnant un avant-goût de ce qu’on peut retrouver dans le musée.  

En quelques chiffres, la Pyramide, c’est 675 losanges et 118 triangles de verre, 1000 m2 de surface à la base, 35 m de largeur à la base, 21 m de hauteur, 95 tonnes d’acier et 105 tonnes d’aluminium. Celle-ci n’est que la partie émergée d’un très large espace de circulation souterrain.  

La Pyramide est soutenue à l’aide d’un réseau complexe métallique qui compte 128 poutres et 16 fins câbles d’acier. 

Ce qui donne cet aspect de joyau au «?diamant du Louvre?» comme certains l’appelle, c’est son verre d’une qualité exceptionnelle. Ce verre extra-blanc offre cet effet de transparence absolue recherché par l’architecte. Il faut noter que deux années de recherche ont été requises pour concevoir ce matériau. La Pyramide réfléchissant le ciel et l’eau des bassins qui l’entourent, forme une sculpture on ne peut plus lumineuse.  

Pas qu’une pyramide, mais cinq !  

En plus de la Pyramide principale, le Louvre compte quatre autres pyramides.  

Tout d’abord, la pyramide inversée composée de 84 losanges et 28 triangles de verre. Elle est visible au sous-sol, lorsqu’on accède au musée à partir du Carrousel. Il s’agit tout simplement d’une pyramide à l’envers, sa pointe est donc vers le bas. Côté dimension, elle mesure 16 m de côté et 7 mètres de hauteur et pèse au total 180 tonnes.  

Trois autres petites pyramides, appelées pyramidions entourent la Pyramide principale. Elles constituent des puits de lumière permettant d’éclairer certaines galeriesainsi que les trois entrées menant aux trois ailes du musée. 

Ieoh Ming Pei s’est bien sûr inspiré des pyramides de Gizeh et de Khéops (la plus connue)en Egypte. Il s’agit en quelques sortesde faire référence à la grande collection d’antiquités égyptiennes du musée. C’est avec brio que l’architectea réussi à relever le défi de renouveler l’imagedu musée, enmêlant tradition et modernité. 

L’EFET STUDIO CRÉA, grande école de design et d’architecture d’intérieur, vous permettra de vous former en architecture et d’en apprendre davantage sur les artistes qui ont marqué le monde de l’architecture. Rejoindre l'école c’ests’assurer d’acquérir toute l’expertise requise dans le secteur du design, aujourd’hui. Si vous êtes passionné par ce domaine, n’attendez plus et rejoignez-nous?! 

La semaine du 15 au 19 mai 2023, l’EFET STUDIO CRÉA a organisé un workshop pour ses étudiants en Bachelor 1 et 2 en Design & Architecture d’intérieur et Bachelor 1 en Design Graphique & Numérique.  

L’atelier intitulé « La ville qu’on aime » s’articulait autour de 10 séances d’1h30 encadrées par les intervenants Paul Toussaint et Margot Mourrier Sanyas.  

© Unsplash

Consignes et généralités du workshop  

Nous partons d’un constat simple : toutes les surfaces urbaines et rurales en France pourraient disposer d’un système de vidéo–surveillance d’ici 10 ans.  

À partir de cela, la demande émise aux étudiants était la suivante : imaginer une réponse graphique et scénographique pour répondre à cette vision de la ville par les politiques publiques. Il fallait qu’ils abordent leurs rapports et leurs visions de la ville, ainsi que leurs rapports à la liberté d’expression : réelle, rêvée, poétique et/ou utopique.  

Le rendu devait être sous la forme d’une installation dessinée et scénographique représentant la ville telle que les étudiants « l’aime ou non ».  

Cette réalisation devait être en 3D, elle devait comprendre du dessin et de la mise en page. Il fallait y ajouter des éléments collectés, glanés, récupérés de l’espace urbain.  

Les choix graphiques, artistiques et de design devaient être construits et maîtrisés dans le but d’émettre un propos, un récit et une expérience visuelle et poétique.  

Les étudiants devaient travailler par groupe de 2 ou 3 avec obligatoirement 1 étudiant(e) en DGN et 1 étudiant(e) en DAI.  

Ces derniers étaient notés sur le contenu, la cohérence graphique, la réalisation technique et plastique de leurs travaux. Bien sûr, ils étaient aussi évalués sur leur assiduité, rigueur et leur capacité à travailler en équipe.  

Les conditions du workshop ainsi que les attentes de leurs intervenants (différentes de celles de leurs professeurs) mettent au défi les étudiants. Ils apprennent dans un cadre ludique et stimulant grâce à la mise en pratique des notions théoriques acquises en cours. 

Au cours du Bachelor Design & Architecture d’intérieur, des enseignements de base liée à la culture générale comme l’Histoire de l’art et de l’architecture ou encore la Technologie du bâtiment sont prodigués aux étudiants. Les grands thèmes de cette formation sont la Conception de projet et la Stratégie de communication. Les étudiants, à la fin de la formation sont capables d’accompagner les clients dans la définition d’un projet d’architecture d’intérieur, suivre la réalisation d’un projet d’architecture d’intérieur et conduire les chantiers de travaux, et plus encore.  

Une fois diplômé, il leur est possible d’accéder à des postes de collaborateur d’architecte, de designer d’espace ou encore de muséographe. L’école propose également aux étudiants de poursuivre leurs études avec deux Mastères possibles, Design & Architecture d’intérieur ou Digital Architect. 

À l’EFET STUDIO CRÉA, les étudiants se forment aux côtés de professionnels qui les aident à s’améliorer tout au long de leur cursus. De plus, l’apprentissage en alternance leur permet de découvrir les enjeux du monde professionnel. Ils ont l’occasion de découvrir les différents secteurs du design et de poursuivre vers le domaine qui leur est réellement adapté. Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à nous rejoindre !

Le designer digital est l’expert du graphisme, du numérique, de l’art et du virtuel qui fait le pont entre les propositions digitales et le monde physique. Concrètement, il a pour mission de proposer des espaces optimisés en vue de répondre aux attentes des utilisateurs et de leur offrir la meilleure expérience qui soit. Il œuvre ainsi dans l’espace public, sur les plateformes Internet et même dans le design d’espace. En quoi consiste son métier et quelles sont ses missions ? 

© Pexels

Le designer digital : un nouveau métier en plein boom 

Le designer digital est un concepteur spécialisé dans les produits numériques et dans l’intégration du digital aux espaces de vie. En pratique, il élabore des sites internet, des applications, objets connectés et des espaces (urbains, de travail, etc.) dont la forme, l’interface et l'interactivité est travaillée afin de répondre au mieux aux besoins des utilisateurs finaux. 

Ses missions comprennent une facette artistique et graphique et une commerciale, marketing et relationnelle. Le designer digital est donc un expert aux doubles compétences. Informatiques, puisqu’il doit fluidifier la navigation sur un site, améliorer son ergonomie pour le rendre véritablement attractif et éviter les bugs et blocages de son produit. Il lui faut également savoir déterminer les dispositifs digitaux qu’il souhaite utiliser lorsqu'il intervient dans l’espace physique. 

Mais il fait également preuve de très hautes compétences en création graphique et numérique : c’est lui qui a pour mission d’élaborer les bannières ou les boutons de clic permettant de mieux se repérer sur la plateforme, d’accéder aux divers services ou même, pour les personnes en situation de handicap, de véritablement pouvoir utiliser l’interface digitale sur laquelle il travaille. Il élabore par ailleurs le contenu informatif de ses espaces, les décore, etc. 

Comment le designer digital remplit ses missions professionnelles ? 

Le designer digital est un ingénieur du design graphique et numérique. Cela signifie qu’il sait opérer selon une méthode précise qui lui permet d'analyser les besoins de ses clients et de leur fournir une réponse en vue de parfaitement optimiser leur produit. Pour parvenir à cette mission cruciale, il commence par recueillir un maximum d'informations sur le comportement des utilisateurs de la plateforme (ou de ses espaces à optimiser), leurs retours, leurs attentes et leurs besoins. Il va définir des grands profils de consommateurs (les personna) pour mieux proposer une solution personnalisée à chaque groupe. 

Il opère selon la méthode du design thinking et de l’UX design, qui consistent à mettre l’utilisateur final au centre de tout le processus de création. Il fait évoluer ses projets au fil d’essais, d’erreurs et de reprise de ses versions bêta dans un cycle quasi-infini d’amélioration. 

Très technique, son haut niveau d’études fait de lui un véritable ingénieur, qui peut travailler dans tous les secteurs de l’industrie : santé, éducation, transports, marketing, sport, design d’espace ou de produit, etc. Aujourd’hui, la mission du designer digital est de proposer un environnement unique (qu’il s’agisse d’un espace physique ou d’un lieu virtuel). Il plonge ses visiteurs, ses internautes et son public dans un univers à part, en vue de proposer les expériences les plus uniques et attractives qui soient. 

L’EFET Studio Créa propose à ce titre des formations post-bac spécialisées dans le design, le graphisme et l’architecture d’intérieur qui offrent d’exercer comme designer digital. 

Le salaire annuel moyen d’un designer digital se situe habituellement entre 30 000 et 40 000 euros. Après cinq années et plus d'expérience, on note que cette rémunération peut augmenter jusque 70 000 euros.